Cela devrait vous sauter aux yeux dès votre arrivée à l'aéroport et sur votre trajet vers votre hébergement ... Ces fleurs jaunes d'allamandas, ces temples plus ou moins colorés dans les cours et jardins des maisons mauriciennes ou au bord des routes, ces femmes en sari, pourquoi cette note si indienne dans une île qui ne disposait pas lors de sa découverte de population autochtone ?
Un peu d'histoire ...
Quelques années avant l'abolition officielle (mais pas réelle) de l'esclavage en 1835, les colons britanniques et les gros propriétaires fonciers franco-mauriciens n'ont qu'une hantise, ne plus disposer d'une main d'oeuvre corvéable à merci et peu coûteuse (!) pour travailler dans les champs de canne à sucre. Une solution toute britannique, l'engagisme, une sorte d'esclavage sous contrat !
Force est de constater que les anciens esclaves ont été tenus de servir encore 5 ans après cette pseudo-abolition en tant qu'apprentis afin de prouver leur "bonne tenue" (l'apprentissage a été abolie le 31 mars 1839, Dimanche de Pâques !) et que le sort réservé aux travailleurs engagés depuis l'Inde en majorité à partir de 1834 (date officielle du 2 novembre 1834, arrivée du bateau "L'Atlas" depuis Calcutta, jour férié aujourd'hui à Maurice) n'était au départ guère plus reluisant ...
Cette arrivée massive de travailleurs engagés à Maurice depuis l'Inde (mais pas uniquement), près de 500.000, a effectivement modifié considérablement la physionomie du paysage mauricien, sa démographie, sa vie publique, politique, en un mot, la société mauricienne jusqu'à aujourd'hui.
C'est aussi ce que nous vous proposons d'appréhender sur notre Route de la Spiritualité indienne à Maurice. Plusieurs options disponibles, contactez-nous ici !
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