Le Pongal est aussi connu sous le nom de Tamizhar Thirunal. La fête a lieu cette année le 15 janvier qui est le premier jour du mois Thai du calendrier tamoul, un mois important pour la communauté, puisqu'il verra la célébration du Thaipoosam Cavadee le 8 février prochain (ndlr : venez le suivre avec nous au coeur de la communauté tamoule de Grand Gaube !)
Un proverbe tamoul dit : Thai Pirandhal Vazhi Pirakkum (தை பிறந்தால் வழி பிறக்கும்), soit La naissance du mois de Thai pave la route à de nouvelles opportunités.
La fête dure quatre jours.
Au cours du premier, Bhogi, les vieux tissus et vêtements sont jetés et brûlés, marquant le début d'une nouvelle vie. Chaque nouveau début d'année est souvent marqué par le grand nettoyage de la maison et l'achat de nouveaux vêtements et on n'y échappe pas à Maurice !
Le deuxième jour, le jour du Pongal, on met à bouillir du riz avec du lait frais et de la mélasse ou du sucre brun, tôt le matin, en laissant le mélange déborder, ce qui explique le nom de la fête (le riz déborde, l'amour aussi !). Les gens préparent des en-cas et des desserts, se rendent visite l'un l'autre et échangent des vœux.
Le troisième jour, Mattu Pongal, est destiné à rendre grâce aux vaches et aux buffles, car la légende dit que le bétail accepta d'aider l'homme à labourer les champs, à la seule condition d'être fêté et honoré une fois par an. Une preuve de dévotion est demandée, où l'on demande à des dévots de Shiva de maîtriser sa monture sauvage, à main nue et à leur risques et périls, le véhicule du dieu Shiva étant le taureau, pratique appelée Jallikattu. Cette tradition ne se pratique plus que dans le sud de l'Inde.
Le dernier jour, Kanum Pongal — « kanum » signifiant à voir — les jeunes gens se réunissaient sur les rives des rivières pour y chercher un futur conjoint, une pratique qui est tombée aujourd'hui en désuétude. Durant cette période les gens consomment de la canne à sucre et décorent leur maison avec des kolam, dessins géométriques sur le sol.
