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Un dimanche aux courses !


Le Champ de Mars fait partie intégrante du paysage de la capitale port-louisienne. Le plus ancien hippodrome dans l’hémisphère sud accueillera certainement des milliers de turfistes ce dimanche 2 septembre, à l’occasion de la course classique : la Maiden Cup. Aussi appelée le Ruban Bleu, cette course est l’une des plus importantes du sport hippique à Maurice.

A l’origine, cette course était réservée aux chevaux « maiden », c’est-à-dire, n’ayant jamais remporté de course à Maurice. Mais ce critère a changé en 1983 pour faire de cette course celle des stayers. La première édition du Maiden Cup s’est tenue le 7 août 1843 et avait vu la victoire de Creeper 1er.

Si, à sa création, cette course se disputait sur deux tours du Champ de Mars (12 furlongs et 190 yards), en 1951, en raison de l’installation de la « photo-finish », elle est courue sur 13 furlongs, et ce jusqu’en 1961. Il faudra attendre 1962 pour que le Maiden retrouve sa distance initiale pour ensuite passer à 2 400 m en 1983. C’est Noble Salute qui s’imposa le premier sur cette distance.

C'est une foule importante qui fait le déplacement lors des journées de courses dites "classiques", telles que la Maiden Cup.

D’autres événements ont marqué cette course devenue un emblème national. On se rappellera l’édition de 1906 lors de laquelle une autorisation exceptionnelle fut accordée à la jument bourbonnaise Tahara Maid, victorieuse lors de l’édition de 1905, pour qu’elle s’aligne de nouveau. Bien qu’elle fût tenue hors des paris, elle triompha une nouvelle fois. En 1912, le Maiden est remporté pour la première fois par Rajcoomar Gujadhur avec l’alezan Aéroplane qui était piloté par le jockey Lall Jankeesoon.

C’est un des pensionnaires de l’écurie Philippe Rousset qui remportera le Maiden en 1963. Il s’agit de Saman. Ce dernier sera expédié en Afrique du Sud pour faire office d’étalon. Dix ans plus tard, sa progéniture, Samat, importé d’Afrique du Sud, réédite son exploit en enlevant le Maiden pour le compte de l’écurie Gujadhur.

L’édition de 1979 avait également un goût particulier, pas seulement parce que l’écurie Henry Ythier remporte ce classique avec Beacon Top et verra son deuxième coursier terminer deuxième, mais bien parce que le gagnant était piloté par Joe Byrnes et le deuxième à avoir franchi la ligne d’arrivée par le fils de ce dernier, David Byrnes.

Il ne faut pas oublier le coursier Have Mercy de l’écurie Guy Fok. Have Mercy a enregistré le troisième doublé en s’imposant en 2003 et en 2005, après Tahara Maid et Lines of Power (1988 et 1989).

Pour savoir qui succèdera à Enaad, le gagnant de 2017, rendez-vous est donné ce dimanche au Champ de Mars.


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